L’organisation

La Coopérative de solidarité, créée en 2006, réunit les villes de Sorel-Tracy et de Contrecœur, le Cégep de Sorel-Tracy, la Colonie des Grèves, Rio Tinto Fer et Titane inc., la Colonie des Grèves de Contrecœur et Kinéglobe.

Il s’agit d’une organisation d’économie sociale.

«Protéger, mettre en valeur et rendre accessible le patrimoine naturel et culturel de son territoire en créant un lieu d’activités de plein air et de découverte par son laboratoire en devenir. »

Le Parc est aussi affilié à

Le Parc s’investit aussi dans le développement de partenariats scientifiques.

Le Parc en bref…

Un chalet de services (Sorel-Tracy)

  • Espace permanent d’exposition ;
  • Aménagements saisonniers conviviaux ;
  • Location d’équipements de ski ;
  • École de ski ;
  • Forêt mixte et tourbière.

Une entrée à Contrecœur

  • Location de tubes, de raquettes et de trottinettes des neiges.

Un réseau de sentiers multifonctionnels accessibles à l’année

  • En hiver : 8,5 km pour le ski, 10 km pour la raquette ;
  • En été : 13 km de sentiers pédestres ;
  • La passerelle de 1,4 km liant les deux secteurs ;
  • L’observatoire La Savoyane ;
  • La passerelle sur le bord du fleuve Saint-Laurent.

Une biodiversité surprenante

Le Parc abrite une extraordinaire biodiversité comprenant des arbres d’âges et d’essences très variés. On y retrouve aussi une des rares forêts de pins encore intacte, contenant :

Plus de 360 espèces de champignons, dont 29 qualifiées de rares.

On y retrouve 79 espèces d’oiseaux dont la Mésange à tête noire, le Geai bleu, le Cardinal rouge, la Sittelle et plusieurs espèces de pics.

Parmi les amphibiens, on retrouve dix espèces d’anoures de même que des salamandres dont la salamandre à 4 orteils, espèce vulnérable. L’observation de couleuvres démontre que les reptiles sont aussi présents dans le parc.

Chez les mammifères, plusieurs espèces comme le Cerf, l’Orignal, le Renard roux, les belettes et le Pékan peuvent être observées.

La flore du parc est aussi très variée avec plus de 260 espèces de plantes recensées jusqu’à présent. En forêt, vous pouvez observer des espèces comme la Gaulthérie de même que des Carex dans les zones les plus humides.

Le parc regorge d’une variété d’habitats et de peuplements forestiers matures :

-chênaie rouge à pins blancs, pinède centenaire et tourbière.

Une tourbière typique de la forêt boréale occupe une superficie d’environ 10 hectares. On y retrouve aussi une forêt en milieu humide peuplée majoritairement de résineux (épinettes, sapins, mélèzes et pins) et quelques feuillus (peupliers et érables rouges).

Aussi, un grand marécage regorgeant de vie nous offre un amphithéâtre idéal pour l’observation d’oiseaux et de canards, dont le canard branchu, une espèce flamboyante. Sur l’eau et sous l’eau, les grenouilles vertes, l’umbre de vase (poisson pouvant respirer en surface) et les libellules occupent le plan d’eau et attirent leurs prédateurs, les grands hérons et les martins-pêcheurs.

On y trouve aussi des espèces qu’on retrouve habituellement dans la forêt boréale du Nord québécois. S’y sont établis les espèces végétales suivantes : la savoyane, le thé du Labrador, la sarracénie pourpre (plante insectivore) et le petit prêcheur. Le pic à dos noir s’y est également installé.

Jusqu’à présent, le site a su préserver une certaine intégrité écologique que nous nous engageons à sauvegarder pour les générations futures. 

Parc minier Rio Tinto

Il est bordé au nord par la voie ferrée du Canadien National, au sud par l’autoroute 30, à l’ouest par le lot P-84, propriété de QIT et à l’est par le chemin du Golf. (Roche,2000)

Sur ce parc minier, vous pouvez y découvrir des pousses de tussilage et des phragmites.